Youtube a annoncé dernièrement que son site de partage de vidéos était visité par 1 milliard d'internautes tous les mois et que ce milliard d'utilisateurs regardaient plus de 6 milliards d'heures de vidéos sur Youtube tous les mois, ce qui correspond à une moyenne de près d'une heure par mois pour chaque habitant de la planète.
Ces chiffres sont tellement importants, tellement grands qu'ils deviennent difficiles à visualiser. C'est pour cette raison que Searchenginewatch.com a décidé de les replacer dans un contexte plus familier, plus humain.
Ainsi, lorsqu'on annonce qu'un milliard de personnes passent sur Youtube chaque mois, on a du mal à s'imaginer ce que cela représente. Pour que cela devienne plus représentatif, cela correspond à l'ensemble des habitants de l'Amérique du Nord (528,7 millions de personnes), de l'Amérique du Sud (387,5 millions) et de l'Océanie (35,7 millions). Impressionnant non ?
Passons maintenant aux 6 milliards d'heures, ce qui correspond à 250.000.000 de jours de vidéos ou près de 700.000 ans de vidéo (684.931 exactement).
La Gen C : un état d'esprit
Si Youtube a tant de succès, c'est certainement en partie à cause (ou grâce) à la Gen C, ou Génération C. Cette génération est un groupe d'individus qui prend énormément de place dans la culture de consommation car elle a grandi avec les technologies de l'information et du web et elle s'en sert pour créer, pour communiquer ou encore pour collaborer. Mais avant d'être un groupe d'âge (on les décrit en général comme étant nées entre 1984 et 1996), ce groupe se définit par des caractéristiques et un état d'esprit. Et c'est particulièrement cette génération qui permet à Youtube de proposer de tels chiffres.
Think Insights a par exemple fait remarqué que 91% de la Gen C dormait à côté d'un smartphone, que 88% de ce groupe détenait un profil social (et que 65% le tiennent à jour quotidiennement) ou encore que 80% des membres de ce groupe ayant un smartphone regardait des vidéos sur Youtube avec.
Autrement dit, si Youtube affiche de tels résultats, on peut affirmer que l'impact de la Génération C y est pour quelque chose.