E-réputation : Les faux commentaires désormais punis à New-York

Le but de ces stratégies est simple : augmenter la notoriété d’une marque, d’un restaurant ou d’une profession libérale sur la toile afin d’accroître son chiffre d’affaires (ou de diminuer celui d’un concurrent en écrivant des avis négatifs).
Cependant, ces méthodes douteuses pourraient très vite évoluer prochainement. En effet, si ces commentaires sont illégaux, ils sont encore très répandus sur le web et certaines agences n’hésitent pas à embaucher des spécialistes du web provenant d’autres pays pour publier des commentaires par centaines. Mais depuis peu, des amendes voient le jour.
Des amendes jusqu’à 350.000 dollars

Dans le cas qui a occupé l’avocat général de New-York, les enquêteurs avaient infiltré une entreprise de yaourts sujette à des avis négatifs sur le web. Pour faire face à ces avis négatifs, des spécialistes de l’e-réputation n’avaient pas hésité à se tourner vers des réseaux au Bangladesh, au Philippines et en Europe de l’Est pour publier des commentaires positifs et augmenter l’e-réputation de l’entreprise.
Une augmentation du CA entre 5 et 9%
Mais les commerces ne sont pas les seuls touchés par le phénomène. Depuis peu, des professions « sensibles » sont également touchées, notamment des dentistes ou des avocats. Et les répercussions peuvent être importantes puisque, toujours selon le New York Times, la progression d’une étoile sur Yelp peut permettre à certaines professions d’augmenter leurs revenus dans une fourchette de 5 à 9%.
Le phénomène est d’ailleurs tellement répandu aujourd’hui que beaucoup d’internautes ne croient plus aux commentaires et aux avis publiés sur le net. En effet, selon une étude de Testnrust publiée sur lsa-conso.fr, 83% des Français pensent aujourd’hui que les avis des consommateurs sont faux.
Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ci-dessous !
Source : Searchengineland