Proposé par Google depuis le mois de mai (et par Bing depuis quelques jours), les demandes de suppression de pages web impliquant négativement une personne ou une entreprise semblent aujourd'hui se stabiliser. Alors que plus de 12.000 demandes avaient été envoyées le premier jour de la sortie du formulaire, il semblerait que les demandes stagnent aujourd'hui à un total de 91.000.
Depuis le début du mois de mai, Google permet aux webmasters d'envoyer des demandes de droit à l'oubli via un formulaire spécifique (on peut trouver ce formulaire ici). Si le moteur de recherche avalise la demande, la page web concernée sera alors retirée des résultats de recherche sur les extensions spécifiques de Google, par exemple Google.be, Google.fr, Google.co.uk mais pas sur Google.com !
Search Engine Land explique dans un article paru cette semaine que le programme de Google a reçu pas moins de 91.000 demandes de droit à l'oubli en Europe depuis la sortie de l'outil. Des demandes qui impliqueraient pas moins de 330.000 URL différentes ! Un chiffre qu'on aurait pu penser plus élevé quand on a su que, rien que le premier jour de la sortie du formulaire, 12.000 demandes avaient été envoyées.
Cette stagnation peut s'expliquer par le fait que les spécialistes du web ont profité de la sortie de l'outil pour faire supprimer certains résultats le plus rapidement possible et que, désormais, les demandes parviennent à un rythme plus stable…
D'après une source proche de Google, environ 30% des demandes de droit à l'oubli seraient rejetées par le moteur de recherche et Google demande davantage d'informations dans 15% des cas. En d'autres mots, il semblerait que Google accepte directement plus de la moitié des demandes de suppression en vertu du droit à l'oubli.