Les petites entreprises ont maintenant bien compris qu'elles ne pouvaient plus se passer des réseaux sociaux. Les clients utilisent en effet ces derniers pour communiquer, acheter, rechercher, découvrir… Et les entrepreneurs eux, se servent de tout ceci pour gérer leurs affaires.
A présent, la question n'est plus « pourquoi? » mais « comment? ». Booz and Company et Media Buddy ont mené une étude sur l'impact des réseaux sociaux sur le marketing. Le résultat? La plupart des sociétés ne se servent pas correctement des outils et services mis à leur disposition.
Chris Vollmer, directeur de Booz and Company explique que les entreprises,qu'elle soient grandes ou petites, se focalisent sur trois points: la gestion de contenu, la « gestion communautaire » et l'analyse en temps réel.
Points eux-mêmes en corrélation avec les trois grandes plateformes que sont Facebook, Twitter et Youtube. Intelligemment utilisés, ils permettent de renforcer, via communautés numériques, les efforts et effets de l'entreprise en construisant des liens plus puissants et des relations plus durables.
L'analyse propose quatre niveaux, le dernier étant la concrétisation d'une vente.
Sur l'echelle créée par Booz and Company, la mplupart des petites entreprises en sont encore au niveau 1 (au niveau de l'utilisation des réseaux sociaux) ou coincés entre engagement et plaidoyer.
Pour Chris Vollmer, analyser cette étude pourrait être d'une grande aide à ces petites sociétés qui en tireraient de grands enseignements, particulièrement s'ils ne peuvent se permettre (financièrement…) de trop gros changements.
Niveau 1: Ciblage
La société connaît le nombre de fans, de fidèles, d'abonnés, de visiteurs, ce qu'ils pensent, où et comment les discussions sur leur marque naissent.
Niveau 2: Engagement
La société va au-delà du simple comptage. Il analysent les « j'aime », partages, les commentaires, les « leaders » (ceux qui en parlent le plus et le mieux).
Niveau 3: Plaidoyer
La société identifie et encourage les utilisateurs aux comportements bénéfiques pour leur marque.
Niveau 4: le retour sur investissement
Les entreprises les plus avancées mettent au point des objectifs commerciaux basés sur une analyse des réseaux sociaux. Très peu d'entreprises le font. Or, d'après Karen Premo, de chez Booz and Company, « il ne suffit pas toujours de diffuser des annonces ».
Source et traduction: Mashable.com